Chaque année, nous y avons droit ! Monsieur Orofino écrit un article à propos des Palmes du tourisme durable dans Tourmag.
Monsieur Christian Orofino qui signe son article annuel en se présentant ainsi : Président de TOURCONSEIL ; Co-président d'OBGET ; Ex PDG et DG du TO VISIT FRANCE ; Ex-Président de la commission Tourisme responsable du SNAV, « oublie » de citer ses liens directs avec le voyagiste Salaün Holidays !
Comment être sponsor et lauréat ?
Cela n’a effectivement rien d’anodin, puisque l’an passé, après avoir annoncé haut et fort dans Tourmag que Salaün Holidays sponsorisait les « Palmes du tourisme durable » en offrant un voyage en Inde, ce même voyagiste se voyait récompensé dans la catégorie Grande entreprise !
Voici l’annonce faite le 7 décembre 2018 lors de la pompeuse cérémonie organisée à la Cartonnerie à Paris, avec l’argent des sponsors, pour ce qui concernait les candidatures d’agences de voyages.
« Dans la catégorie « Voyage » (GE)* : Salaün Holidays, pour la réduction de son empreinte carbone par le reboisement des forêts bretonnes ». (Sans rire).
Ou comment être tout à la fois sponsor et lauréat !
En bon promoteur (intéressé ?) des Palmes du tourisme durable, Monsieur Orofino, revêt de nouveau son habit de VRP des associations ATD et ATR et du magazine Tourmag, avec un bel article intitulé « Tourisme durable : de l’indifférence à l’inquiétude et à l’action... enfin ! ».
Dans celui-ci, il affirme à propos de grands groupes de croisiéristes et compagnies aériennes : « En effet, ces sociétés ne sont plus au stade de la « verdisation » de leur activité, mais à une refonte de leur processus de production, de commercialisation et de communication à cause ou grâce à des objectifs de carbone neutre ».
Comment planter 2500 arbres en Bretagne compense les émissions de centaines de voyages aux 4 coins de la planète
L’an dernier, nous avions eu droit au beau discours, ci-dessous repris, du même Christian Orofino à propos de Salaün Holidays, dans une pseudo interview réalisée par Tourmag :
« Salaün Holidays, défenseur d'un tourisme "plus respectueux des hommes et de leur environnement", sponsorise l'événement et dotera le gagnant (prix spécial du public internaute) d'un voyage en Inde.
TourMaG.com - Parlez-nous de l’importance du tourisme durable dans la politique d’entreprise de Salaün. Comment cela se traduit dans les produits ?
Christian Orofino : « Chez Salaun Holidays le tourisme durable s'organise autour de 3 axes.
Un premier axe porte sur les actions conduites, à partir des résultats du bilan carbone réalisé par l’entreprise, permettant de diminuer l’empreinte écologique de la société (achat de papier français et recyclé, mise en place d’économiseurs de consommations d’eau, détecteurs automatiques de présence, gestion des déchets papiers, etc.), mais aussi une sensibilisation des salariés aux gestes éco-responsables au travail (covoiturage, réduction des impressions, etc.).
Michel Salaün part du principe qu’on ne peut pas impulser des comportements respectueux chez les clients si on n'est pas soi-même exemplaire en la matière.
Le deuxième axe consiste à compenser les émissions restantes via une opération de reforestation en Bretagne, menée par la start-up Ecotree. Cette action a débuté en 2016 et à ce jour, Salaün Holidays a planté 2 500 arbres.
Le TO n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin et réfléchit même actuellement à la possibilité d’intégrer l’achat d’arbres directement dans ses voyages. En somme, à chaque fois qu’un client réserverait un voyage, il aurait la possibilité, comme il le fait quand il ajoute un service +, d’acheter un ou plusieurs arbres pour compenser lui-même une partie de son voyage ».
Six mois plus tard, ce voyagiste se voyait récompensé en devenant lauréat des Palmes du tourisme durable 2018, pour avoir planté 2 500 arbres dans la forêt bretonne… Quand il commercialise des voyages sur la planète entière dans l’esprit de celui-ci : Le tour de Sicile et des îles Éoliennes en 8 jours, soit 6 jours sur place !
Amis lecteurs, rassurez-vous, Monsieur Orofino, Tourmag, ATR et ATD vous le disent : La « verdisation » de l’activité des grosses structures est un leurre pour bobos attardés ! , elle n’existe plus !
C’est bien à une « refonte de leur processus de production, de commercialisation et de communication pour des objectifs de carbone neutre » que nous assistons !
Il n’y a qu’à étudier le parcours de ce voyage en Sicile pour s’en convaincre !
Certains se demandent encore pourquoi le Média du voyage durable a créé les Trophées du voyage durable ?
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