La petite histoire du Forum National du Tourisme Responsable – Chambéry 2010
L’histoire du FNTR débute en 2006. Je suis alors accompagnateur pour l’agence de trekking Atalante et le voyagiste Terra-Incognita, et en tant qu’ancien élève, j’interviens à la Sorbonne Nouvelle Paris 3 dans le cadre d’un Master ayant évolué à partir de celui que j’ai obtenu en 1997. Par ailleurs, je suis membre de l’Association Archimède, présidée par le mari de la cousine de ma compagne…
J’ai suivi depuis son début, la création de l’Association ATR (Agir pour le Tourisme Responsable), de l’intérieur, puisque l’initiative venait de l’un des co-directeurs d’Atalante : Christophe Leservoisier.
Mon intervention porte déjà sur les points de vigilance à avoir eu égard à cette démarche.
Parmi les jeunes assis face à moi ce jour-là, se trouve Manuel Miroglio.
Quelques temps plus tard, il m’écrit « Ton approche pragmatique a permis de soulever des questions pertinentes quant à la réelle application des pratiques d'un tourisme responsable ».
Son but : Promouvoir la seconde édition du FITS 2006 (Forum International du Tourisme Solidaire et du Commerce équitable), qui allait se tenir du 23 au 27 Mars 2006, au Chiapas au Mexique, avec la participation attendue de 600 représentants d’une centaine de pays.
En sorte, il me demandait d’interférer auprès d’Atalante, initiateur d’ATR pour que celle-ci y participe. Manuel faisait partie du Comité organisateur de l’événement.
Deux ans plus tard, je lui annonce la parution de mon premier ouvrage. Il me répond : « Je l'ai acheté et commencé à le feuilleter. Très intéressant, quel recul professionnel ! Je te demanderai sûrement d'intervenir lors d'un prochain Festival Partir Autrement ». Et c’est ainsi qu’il m’invita au Salon 2009.
Le 19 avril 2009, nous nous rencontrons à Paris. Manuel me pose cette question « Tu ne crois pas qu’il manque un événement majeur dans le domaine du tourisme responsable ? ». Comme j’abonde en son sens, il m’envoie quelques semaines après l’ébauche d’un projet.
Dès le 25 mai 2009, soit plus d’un an avant l’événement, nous mettons le président historique et le directeur de l’ATES dans la boucle, afin d’élaborer un schéma qui convienne aux principaux acteurs. Il est évoqué le fait que l’association pourrait organiser son assemblée générale en cette occasion.
Dans leur logique de personnes de bureau, ils proposent février 2010, quand tous les acteurs de terrain sont justement sur le terrain, et moi avec.
Ce qu’ils veulent, c’est qu’il ait lieu avant les événements traditionnels du printemps. Dans cette logique cependant, je propose fin janvier.
En août, le projet et les thématiques sont définis.
Au mois de septembre, il semble évident que Paris n’est pas l’endroit idéal étant donné que beaucoup d’acteurs sollicités se trouvent sur les massifs ou dans la région toulousaine, même si Manuel cherche toujours à obtenir le soutien de la ville de Paris. De plus les délais pour être prêts en janvier semblent beaucoup trop courts.
Fin septembre, habitant à Chambéry, je me rends au centre des Congrès Le manège, splendide bâtiment situé au cœur de la ville, à proximité immédiate de la gare et la sortie de la voie rapide urbaine.
Le 4 octobre, j’obtiens un devis pour la location de l’ensemble, de 3 000 euros, du fait que l’Association des Voyageurs et Voyagistes Éco-responsables est déclarée à Chambéry. Ce tarif inclue un amphithéâtre de 400 places et diverses salles. La directrice du centre me propose deux dates de disponibilité. Je reçois en outre un excellent accueil de sa part. Le tarif semble imbattable par un centre d’accueil parisien…, mais déjà très cher pour V.V.E qui n’a que deux ans d’ancienneté et 50 euros en compte ! Enfin, ce tarif préférentiel suppose que V.V.E soit l’organisme support de l’événement.
Dès lors, nous nous orientons vers les soutiens potentiels au niveau de la Région Rhône-Alpes, et en premier lieu celle-ci. Plusieurs personnes y travaillant ont lu mon premier ouvrage, et l’un de mes clients y est employé...
Manuel suggère de chercher un nom pour l’événement. Il m’alerte également sur la faisabilité : « Pour info, l'agence de communication qui a œuvré pour l’organisation du Forum national du commerce équitable a employé 3 personnes à temps plein entre septembre et mai, hors recherche de financements faite par la PFCE elle-même ».
Le 13 octobre, nous disposons de tous les détails concernant les aides logistiques possibles, dont celle, cruciale de Chambéry promotion. Et nous apprenons que le règlement de la salle s’effectuera après l’événement, ce qui change tout !
Le 15 octobre, voyant que les rênes qu’il n’a pas su saisir au bon moment sont en train de lui échapper, Julien Buot directeur de l’ATES, cherche des excuses et souhaiterait rattacher l’événement à un autre.
Manuel récuse l’idée, tout comme moi. Et ce jour-là, j’obtiens la première franche adhésion d’un voyagiste au projet : l’agence Terres Oubliées.
Le 16 octobre s’ébauche le futur Comité d’organisation, et le Comité scientifique.
Le 17, nous avalisons le nom : Forum National du Tourisme Responsable, et engageons une recherche pour disposer de films (que le Festival d’Autrans mettra à notre disposition gratuitement), tandis que Manuel se concentre sur la recherche de structures ou de réseaux intéressés à y participer.
Le 21 octobre, le soutien primordial d’Alain Laurent (Association Territoires Responsables, et auteur d’un ouvrage jetant les bases du tourisme responsable) est acté, et le 30, le Comité scientifique est en partie élaboré.
Le 4 novembre, un premier dossier de presse est réalisé.
Le 6 novembre, nous obtenons le soutien officiel de la ville de Chambéry et de Chambéry promotion.
Le 9 novembre, le Comité d’organisation de la CITR (Coalition Internationale du Tourisme Responsable), s’inquiète de l’ombre que l’événement serait susceptible de créer vis-à-vis du leur prévu une semaine avant (Journée mondiale du tourisme responsable). La marche des égos offensés se poursuit. Mais pour nous c’est un signe…
Le 16 novembre, nous débutons l’expédition des courriels d’invitation aux personnes pressenties pour faire partie du comité scientifique. En premier lieu à Alain Laurent, pour qui le fait est déjà acquis, puis à Gilles Béville (ATES), ensuite les universitaires Pierre Torrente, Vincent Vlès, Philippe Bourdeau, Jean Corneloup, Bernard Schéou, Jean-Pierre Lozato, l’homme politique Jean-Claude Mairal, le représentant de la Région Rhône-Alpes Hugues Beesau, l’anthropologue Franck Michel, qui répondront tous de manière favorable à l’exception de Monsieur Béville et de Franck Michel, intéressé mais indisponible à ces dates, et propose son soutien en dépit de cela.
Nous poursuivons les invitations et recevons 80 % de réponses positives. Dès le 18 novembre, le bouche-à-oreille semblant fonctionner, nous recevons les premières demandes spontanées de participation…
Le plus surprenant est que toutes ces personnes réputées dans ce milieu ne demandent pas encore si leurs frais seront remboursés… Et étant donné les finances à zéro, il serait bien difficile de répondre à cette question avec certitude… (Ils le seront intégralement).
Le 24 novembre, Julien Buot, directeur de l’ATES, faut-il le rappeler, nous parle pour la troisième fois en trois échanges de la présence ou non d’ATR (Agir pour le Tourisme Responsable), que de mon côté je traite sur un pied d’égalité avec les autres : vous voulez participez ? Alors venez, sinon, on se passera de vous ! …
Le 7 décembre, les seuls à ne pas avoir encore donné de réponse sont les dirigeants de l’ATES. Le comité scientifique est quasi finalisé, et la logistique avance.
Le 9, nous créons le nom de domaine, du moins Manuel. Nous devrons le changer ultérieurement car parti au Mexique, il n’en a pas effectué le renouvellement dans les délais.
Le 11 décembre la plaquette pour louer les stands est finalisée, et le 14, le premier budget prévisionnel est établi. Ce même jour nous optons définitivement pour le 10 juin et finalisons un dossier de partenariat. Nous n’avons toujours ni site (il sera créé le 17), ni logo !
Puis viennent les fêtes, et je débute ma saison de ski…, Manuel part en Syrie…
En janvier, je sollicite tous mes réseaux d’amis et de connaissances, Manuel en fait autant de son côté avec les institutionnels. Nous nous complétons.
Le 12 janvier, j’obtiens une première interview radiophonique au « débat du jour » sur Radio France Internationale pour présenter l’événement.
Le même jour, Marlène Concaret, tombée du ciel à point nommé, infographiste, se propose spontanément et bénévolement pour la conception d’un logo.
En outre, elle est la compagne du Directeur de l’Association Mountain Riders, ce qui nous ouvre d’autres perspectives de partenariats. Et accessoirement, elle est enceinte ; elle participera à l’événement jusqu’au bout, soit quelques semaines avant la prévision de son accouchement.
Le 13 janvier, soit huit mois après la première invitation, l’ATES annonce sa non-participation.
Alain Laurent nous encourage : « Tout le monde a le droit de dire "non" et le Forum sans l’ATES, a son sens. Je ne pense pas que ce soit si ennuyeux que cela ».
Cet encouragement, était important ! Celui de Pascal Lluch, tout autant « ils n'y gagneront rien, bien au contraire. Car ils seront VISIBLEMENT absents, ce qui n’est pas neutre ».
Le temps file…
Manuel vient de rentrer de voyage, les vacances scolaires de février débutent dans quinze jours… Nous contractons une assurance pour couvrir l’événement, les bénévoles et les installations, le comité scientifique compte désormais 25 personnalités ; la marche arrière devient de plus en plus improbable. Manuel sollicite la responsable du tourisme responsable au sein du Ministère de l'Ecologie et du Développement durable, et de mon côté la Fondation Nicolas Hulot (qui sera partenaire).
Dans le même temps, un ami ex accompagnateur et réceptif pour l’agence Atalante, Patrice Foresti, qui a quitté cette structure pour les mêmes raisons que moi et a fondé une entreprise de création de sites Internet : Mediart 360, entre en jeu et réalise le site définitif.
Le 19 janvier, grâce à Marlène, nous avons un logo magnifique qui fait l’unanimité, mis à part Guillaume Cromer (ah les égos…). Isabel Babou nous adresse le titre de sa conférence, première avancée significative pour un programme qui va réunir 65 intervenants ! Toute l’équipe des membres du Comité d’administration de V.V.E est dorénavant mobilisée, chacun apportant sa pierre à l’édifice, et certains des voyagistes membres de l’Association s’activent également et relaient nos communications sur leurs territoires respectifs.
Manuel sollicite un gros cabinet de consultants. Il serait OK pour participer, contre rémunérations… Ce serait à nous de les payer pour mettre en avant cet organisme !
Le 20 janvier Mountain Riders intègre le Comité scientifique ainsi que l’Association tourisme et Handicap, et l’AFRAT, via leurs représentants respectifs.
Fin janvier le dossier de partenariat en vue d’obtenir le budget nécessaire est prêt et envoyé à de nombreuses entreprises du secteur du tourisme. Marlène réalise des prodiges sur les documents de communication : Dossier de presse, préparation de flyers, etc. Elle réalise également les headers du site et du compte Facebook.
Nous préparons également les documents relatifs aux inscriptions aux conférences en lien avec Chambéry promotion. Le Comité scientifique est en place, et nous avançons en suivant les avis de ses membres.
Des universités basées à Chambéry nous proposent spontanément divers partenariats afin de nous procurer des stagiaires ou bénévoles.
Le 08 février, en tant que président de V.V.E, j’envoie un courrier aux dirigeants de l’ATES. Il sera publié séparément, car il reflète aujourd’hui le positionnement de chacune de ces structures.
Les premiers partenariats avec des médias se font : Voyageons Autrement, CDurable.info, Terra Eco, ou l’agenda de l’environnement tandis que les Parcs nationaux de France nous contactent et que le Syndicat National des Accompagnateurs en Montagne nous rejoint.
Chacune des structures déjà impliquées communique auprès de ses propres réseaux, ce qui aide efficacement à faire connaître l’événement.
Global Arte TV communique de son côté.
Il faut encore ouvrir un compte pour les premiers encaissements provenant des réservations de stands, négocier des tarifs auprès de la SNCF.
Le 28 février, en pleine saison de ski, Manuel, influencé par son entourage institutionnel et autre… m’envoie un courriel justifiant cette décision : « En conséquence de quoi, je décide de me retirer du projet du FNTR estimant que les conditions de sa faisabilité ne sont pas réunies ».
Je lui demande de faire le point sur les actions en cours de son côté, ce qui n’interrompt pas le dialogue, ni la marche en avant.
Le même jour Bioaddict présente l’événement. Manuel continue à participer aux envois de courriels en dépit de l’annonce de sa décision de se retirer, et continue de m’approvisionner en contacts divers pendant un moment, et puis plus rien jusqu’au partenariat obtenu avec Voyages SNCF.com (début mai) qui, de manière improbable, organisait les Trophées du voyage responsable depuis quelques années.
Mon ordinateur me lâche en pleine préparation, et au moment où débutent les premières réservations de train et d’hôtels pour les personnalités du Comité scientifique.
Devant l’évidence que l’événement aurait bien lieu, L’ATES mandate Bernard Schéou pour la représenter, ce le 07 mai, soit un an après notre proposition de participation initiale.
Manuel reprend alors son aide effective, et permet d’obtenir les réductions SNCF tant désirées, tandis que Marlène conçoit le graphisme des banderoles et de l’affiche. Débutent alors les premières interviews relatives à l’événement.
L’Association Cévennes écotourisme nous rejoint, tandis que l'association ATR, se rendant compte qu'elle sera la seule à ne pas être représentée demande à un voyagiste inconnu de se proposer, notamment pour participer à la table ronde intitulée "Tourisme d'aventure : enjeux et problématiques - Regards croisés sur l'évolution du tourisme d'aventure". C'est la première fois que lors d'un débat de ce type, les voyageurs sont représentés, ainsi qu'un voyagiste du secteur.
Le lendemain, ce représentant publiera un post "assassin" sur Facebook...
Tandis que nous préparons la conférence de presse. Rosalia Bogo, que nous ne connaissions pas, se propose spontanément pour contacter sa liste de journalistes et Alexander Müller en fait de même pour coordonner la communication.
Nous disposons maintenant de professionnels de la communication bénévoles !
Un afflux de bénévoles nous provient des universités.
J’ai organisé un camp de base pour les membres du Comité d’organisation et quelques participants au camping de l’île aux cygnes au Lac du Bourget, ceci pour diminuer les coûts d’hébergement, et pour vivre de l’intérieur un écotourisme de proximité. Seul Guillaume Cromer préfèrera un hôtel…
Pour les autres, ce moment de partage entre d’aussi belles personnes demeurera un formidable souvenir.
Retrouvez les détails de l'événement en cliquant ici.
Le jour J approche.
Nous nous apercevons peu de temps avant, que la première soirée, transformée en festival grâce au prêt de films, tombe au même moment que le match d'ouverture de la coupe du monde de football, et qu'en outre, l'équipe de France joue son premier match (le début du fiasco).
Les spectateurs présents dans l'amphithéatre sont émus aux larmes par certains films présentés. Le lendemain, il fait grand beau temps, alors que tout le printemps a été très maussade. Les Chambériens filent en nombre sur les pourtours du ac du Bourget... Les éléments extérieurs ne nous aident pas...
Nous avions sollicité un journaliste, membre de la Maison Alpine du Développement Durable pour officier en tant que présentateur des conférences, mais celui-ci ne pourra pas se libérer. C’est Pascal Lluch, vice-président de V.V.E qui s’en chargera avec des talents insoupçonnés.
Daniel Truel, autre vice-président, se chargera de gérer les films et le son en coordination avec le personnel fourni gracieusement par le centre des congrès du Manège. Il aidera également à l’installation du bar pour lequel nous avons obtenu l’autorisation de la vente de bière et de vin (local).
Frédéric Certain (Languedoc Nature) coordonne les conférences, Grégorie Tozetti (fondatrice de V.V.E) gère l’accueil, Corinne Bazin (fondatrice de V.V.E) est en charge de l’organisation du bar, Brigitte Truillard (voyageuse) gère le stand V.V.E avec Teje Mechri ancien réceptif en Mautitanie.
Patrice Foresti (Mediart 360) est à la technique visuelle et Daniel Truel (accompagnateur en montagne) au son. Marlène, enceinte de 8 mois, gère l’accueil des intervenants.
25 bénévoles provenant d’amitiés personnelles ou des universités locales les assisteront.
Chambéry Promotion a géré toutes les inscriptions.
L’événement se déroule dans une ambiance bon-enfant.
Nos déjeunons, dînons ensemble, et campons avec les moyens dont chacun dispose au camping situé sur les rives du Lac du Bourget.
Madame Sylvie Brunel est la marraine de l’événement, elle aussi à titre gracieux.
Les organisateurs tiennent à remercier toutes ces bonnes volontés et cette énergie positive.
Le bilan
Le FNTR de 2010 est le plus important évènement jamais organisé autour du tourisme responsable.
il a regroupé pendant 3 jours à Chambéry 65 intervenants, 24 exposants, des animations et tables rondes, une trentaine de films programmés.
Comme le pressentait Pascal Lluch, les absents ont dû s’en mordre les doigts, ce qui n’a pas manqué de générer des jalousies…
Les retours
Quelques jours après l’événement, nous recevons ce message de la part de Pierre Torrente :
« Je n’ai pas eu le temps de la faire avant de partir mais je voudrais par ce message vous remercier pour votre accueil et vous féliciter pour l’organisation. Vous avez su mobiliser bon nombre d’intervenants et les échanges (toujours trop courts) ont été riches.
Bravo et rdv …pour la 2nde édition ».
Suivi par celui de Sara Keller (Kidi) « je n'ai pas pu te voir hier soir pour te dire au revoir et te féliciter pour le forum ! C'était un projet formidable, et très bien mené, et j'espère que tu recevras assez d'encouragements pour que tu continues, que ce soir sous cette forme ou un autre !
Coincée au stand, je n'ai pas pu assister aux conférences, mais je n'en ai eu que de bons échos, et c'est sûrement finalement le plus important ! le forum a été l'occasion de pleins de rencontres intéressantes. Bref, je suis bien contente d'y avoir participé.
Conclusion
Finalement, la Région Rhône-Alpes, partenaire de l’événement, pour laquelle je me suis déplacé par deux fois à Lyon afin de disposer des banderoles affichées sur la scène ne donnera pas un centime des 4 000 euros prévus, prétextant que les frais des intervenants qui constituaient 90% des dépenses, puisque l’organisation était entièrement bénévole, n’étaient pas inclus dans le partenariat.
En l’apprenant, la Mairie de Chambéry nous a fait cadeau des 3 000 euros initialement budgétés !
V.V.E aura supporté à elle seule les frais de l’événement, grâce aux partenariats avec les cinq plus grosses structures du tourisme en France, et la location des stands.
Soit 17 600 euros de frais, auxquels devaient s’ajouter les 3 000 euros de location de l’espace.
Les intervenants ont été défrayés.
11 ans après cet événement, il reste gravé dans la mémoire des participants.
À l’heure où un certain tapage médiatique s’instaure sur ce sujet, il était important de le graver dans le marbre, d’autant que la consultation nationale à propos du tourisme responsable lancée tout récemment le mentionne !
Retrouvez tous les intervenants et exposants en suivant ce lien.
Copyriht photos : Patrice Forest - Pascal LLuch - V.V.E
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